vendredi 1 novembre 2013

Algérie-Maroc, la guéguerre de trop !



Pathétique, dégueulasse cette guéguerre Algéro - Marocaine ! 

Les pays qui se respectent, avancent en s'unissant et nos politicards (Algériens et Marocains) extériorisent leurs crises internes en jouant sur la fibre patriotique !

Nos politicards s'en foutent carrément des deux peuples, car cette crise ne les atteint pas ! Mais la populace elle souffre ! Un Algérien à Ouejda, ou un Marocain à Maghnia leur est interdit de traverser les quelques kilomètres qui les sépare de leurs frères, et ils doivent aller vers l'une des deux capitales pour prendre l'avion ! Mais c'est absurde, et il faut le dire.

Je pense que le jour où les deux pays auront des gouvernements qui les représentent vraiment, c'est ce jour là où on trouvera des solutions à long terme pour une intégration maghrébine qui devient de jour en jour une nécessité ! Le coût du non Maghreb est faramineux pour nos pays.

En attendant vivant la médiocrité, tel que ce drapeau de l'ambassade Algérien arraché par un énergumène, manipulés à la solde de sa majesté.

Il y'en a marre de cet état des faits, cela est insensé et ça ne doit plus continuer. Cette situation de tension doit être une exception et ne plus être la règle !


Dz Du Coeur

vendredi 16 août 2013

Le financement des campagnes électorales : l’approche Tunisienne des élections d’octobre 2011





De la révolution, aux élections :
La Tunisie a connu ces dernières années de profonds changements après avoir été la pionnière d’un début de révolution qui a embrasé tout le monde arabe. Suite à ce bouleversement et la chute du régime de Ben Ali on s’est trouvé devant un cas unique en son genre dans l’histoire de la Tunisie, où on a assisté à une ouverture et la naissance des dizaines de nouveaux partis politiques, c’est à cet instant même où l’argent et le financement de ces partis politiques a pris tout son importance surtout durant les campagnes électorales.
Les partis politiques ainsi que les candidats indépendants ont besoin d’argent pour financer leur campagne électorale, et afin que cette transition démocratique soit réussie, il est plus qu’impératif de garantir un accès le plus équitable possible aux ressources de financement  afin d’assurer un multipartisme réel, de même que d’assurer une certaine égalité des chances entres les différents acteurs de la scène politique pour qu’à la fin les électeurs choisissent entre une large panoplie de candidats sur la base de programmes et d’idées et non sur la base de celui qui a le plus de financement ou celui qui a le plus d’hommes d’affaires d’arrière lui, ce qui nous éviterait de mener cette transition de l’ancienne dictature  à une nouvelle dictature des oligarques.
En effet, pour assurer une certaine équité au financement et par conséquent assurer la réussite de cette transition démocratique il est primordial d’opter pour un système etune réglementation qui assurent le difficile équilibre d’avoir assez de financement pour que les partis politiques arrivent à se faire connaitre et transmettre leur programme aux électeurs, tout en empêchant que les partis politiques « riches » ne soient trop avantagés en limitant et en encadrant leurs dépenses, ce qui permettra d’éloigner un temps soit peu l’argent et le monde des affaires de la politique, chose qui reste très difficile à faire.

La réglementation des élections de l’ANC de 2011 :
C’est dans cette optique de limitation des dépenses et de donner la chance à tous, que la Tunisie a adopté durant les élections d’octobre 2011 un cadre légal ambitieux pour des élections transparentes et représentatives qui étaient composées des textes suivants :
- Le décret-loi n°27 de l’année 2011, qui a confié à l’Instance Supérieur Indépendante pour les Elections (ISIE) la tâche de contrôler et de superviser la campagne électorale. 
- Le décret-loi n°35 de l’année 2011, relatif aux élections des membres de l’ANC, en mettant en place le système de financement des campagnes électorales tout en présentant la législation relative à cette dernière.  
- Le décret-loi n°91 de l’année 2011, relatif au rôle de la cour des comptes pour le contrôle exercé sur le financement des campagnes électorales de l’ANC, en clarifiant la nature et l’étendue de la compétence de cette dernière.
- Décret n°1087 de l’année 2011, qui a établi un plafond pour les dépenses électorales et a défini les modalités de l’aide publique aux campagnes électorales pour les élections de l’ANC.
- L’arrêté de l’ISIE pour les élections le 3  septembre 2011, qui a fixé les règles et les procédures relatives aux campagnes électorales et surtout au financement de ces derniers pour les élections de l’ANC.
Les lacunes de cette réglementation :
Malgré les apparences d’une réglementation assez complète, il est clair qu’elle souffre d’un bon nombre d’insuffisances, et le rapport de la cour des comptes de juillet 2012 relève ce qui suit :
-   Un retard dans la publication des textes de loi, où par exemple décret 91 de l’année 2011 qui précisait les modalités du contrôle de la cour des comptes sur le financement des élections de l’ANC n’a était publié que le 29 septembre ce qui veut dire 2 jours avant le début de la compagne électorale.
- Le cadre réglementaire a omis la définition des concepts de base,  ce qui nous a menés à de diverses interprétations et des confusions.
- L’ouverture et la gestion d’un seul compte bancaire pour le parti, avec la divergence des listes et des zones a rendu la gestion presque impossible.
-  Le système d’aide publique aux différentes listes électorales a connu des anomalies que ça soit sur les montants des aides,  ou encore la façon de les attribuer par tranches, ce qui a engendré une inflation du nombre des listes pour des fins pécuniaires et rien d’autre.
- L’obligation d’adoption d’un cadre comptable clair et net sur le financement des partis politiques ainsi que  des campagnes électorales, qui nous éviterait que les différentes listes ne profitent de ces lacunes surtout au niveau des dépenses en nature.
- Il y a des excédents dans l’aide publique qui n’ont pas été récupérés par l’Etat.
- Des sanctions non adaptées aux infractions commises, par exemple un parti politique qui s’abstient de publier les comptes de ses dépenses aura comme sanction financière de seulement 5.000 DT.
Le point de vu d’ I WATCH :
Il est nécessaire de noter que ce cadre légal conçu pour les élections de l’ANC présentait un dispositif assez complet et qu’il n’est plus en vigueur, par conséquent c’est à l’ANC d’adopter un nouveau cadre légal permettant de clarifier et de mettre en œuvre les règles adéquates aux financements des prochaines campagnes électorales.
C’est dans un esprit de continuité et d’amélioration, qu’I WATCH recommande aux législateurs de prendre en référence ce cadre légal pour les nombreux points positifs qu’il comportait,  afin qu’il soit amélioré en rattrapant les lacunes et en prenant en considération les bonnes pratiques internationales en usage dans ce domaine et d’assurer la conformité de la législation aux normes internationales
De même, I Watch a pris ses responsabilités en main et a déjà commencé les préparatifs avec sa toute jeune équipe afin d’observer au mieux le financement des prochaines compagnes électorales.
En effet, le 22 mars 2013, I Watch a officiellement annoncé lors d’une conférence de presse la publication du premier manuel sur le financement des campagnes électorales en Tunisie ainsi que la présentation de sa vision et de ses objectifs pour des élections transparentes et libres.
Par ailleurs, il est a noté qu’un projet d’envergure a été mis en œuvre avec l’organisation IFES, la Fondation internationale pour les systèmes électoraux, afin de former des jeunes observateurs en dépenses et financements électoraux sur les techniques et les méthodes internationales adoptées pour ce genre d’observation et mettre en place tout un système de contrôle pour le financement des prochaines campagnes électorales.

mardi 14 mai 2013

Le bateau de la destinée 2/2



Le lendemain, de bon matin, le commandant « Babahoum » rendra visite au prisonnier toujours attaché, pour une discussion ou une sorte d’interrogatoire. Sans attendre, le visage rouge de rage, le commandant lui hurla au visage :

- Toi la racaille, tu n’as pas honte de comploter derrière notre dos ? Tu n’as pas honte de vouloir t’attaquer au bateau qui t’a vu grandir et qui t’a tout donné ? Pour qui travailles-tu ? Traitre !

 Surmontant sa surprise, Amazigh répondra :

 - Je ne fais qu’exprimer mon amertume, que crier mon refus absolu de cette tragédie que vous nous faite vivre chaque jour que le bon Dieu fait. Y’en a marre de cette existence destinée à revivre le passé, où nos jours sont partagés entre manger, flâner et dormir. « Barakate » de cette vie où notre voix n’est jamais entendue.

Le commandant interrompit alors brutalement le jeune homme en lui défonçant le visage avec la crosse de son flingue.

- Tais-toi insolant. Tu es qui pour oser me parler sur ce ton ? Tu n’es qu’une merde qui ne vaut rien ! Tu es qui pour demander à l’un de ceux qui ont construit cet extraordinaire navire des droits ou encore que ta voix soit entendue ? Soit fier de ton histoire et la ferme ! On t’a instruit, on te nourrit, on veille sur ta sécurité et tu oses encore demander des droits ? Quelle insolence ! C’est un précédent grave et tu le payeras cher !

Amazigh tomba par terre sous la violence de l’agression mais lutta contre l’évanouissement. Il attendait cette confrontation depuis longtemps, et il s’était juré que même si cela allait être sa dernière conversation, il en profitera pour exprimer le fond de sa pensée, avec le plus profond de ses tripes. Reprenant alors son courage, il se lança.

- Tu es une figure historique et je te respectais pour ça. Tu es plus âgé que moi et je te respectais pour ça aussi, mais nous prendre pour des tubes digestives, nous prendre pour des bons à rien et des mineurs à vie qui n’ont aucun droit sur votre personne, ça je ne le tolèrerai jamais ! Jusqu’à quand doit-on accepter votre tyrannie sous prétexte que le bateau vous appartient ? Non « Les îles » est à nous tous, sa construction était pour le bien de tous les Iliens. Que faites-vous de nos aspirations ? Que faites vous pour notre rêve d’atteindre la rive du progrès ? L’île de la liberté ? Ou encore le continent de l’espérance ? On est là et on demande que notre voix soit entendue, on existe et on demande l’alternance. On vous respecte mais c’est le moment de nous transmettre le flambeau, pour le bien de tous, notre heure viendra tôt ou tard.

- Que des sottises, que des âneries ce que tu aboies insolent ! cria le commandant. Sans nous vous n’êtes rien. Sans ma génération vous vous ferez manger comme des agneaux. Matelots, demain à l’aube ce démon doit être exécuté.

 Une sentence lourde et sans appel. Un jugement équitable pour un crime même imaginaire n’est même pas permis dans ces cas-là. On ne veut même plus s’offrir les mises en scènes de Justice sur ce navire. Seulement donner l’exemple pour que personne ne pense à défier l’autorité, à nouveau. L’exécution du jeune Amazigh est fixée à 06 h et il est déjà 01h du matin. Plus que 05 heures à vivre pour notre jeune héros.

 Pendant ces dernières heures, le cerveau du condamné à mort bouillonne sans arrêt. A-t-il fait le bon choix de défendre ses principes et ses convictions jusqu’au bout ? Les passagers du navire méritent-ils ses sacrifices ? L’histoire retiendra-t-elle son courage ? Ou encore une fois l’histoire sera-t-elle écrite par les gagnants ? Le voilà triste à cause de cette fin si rapide, mais il est content d’avoir affronté son bourreau ! Malgré sa fin qui s’approche à grand galop, il se sent léger et il se permet même de s’endormir un peu.

 Le repos des braves.

Un sommeil léger, animé par le grand rêve : celui d’un avenir meilleur où le bateau sera gouverné par la nouvelle génération. Une génération totalement dévouée à son pays. Un pays où chaque personne occupera le poste qui lui revient de droit car elle est compétente et non pistonnée. Un avenir où la justice serait indépendante et où chaque passager aura autant de droits qu’il a de devoirs… mais à cette instant même la porte de la cabine où Amazigh est fait prisonnier s’ouvre. L’heure de l’exécution est-elle arrivée ? Sa fin est-elle imminente ?

 Amazigh se réveilla alors totalement, son cœur battant la chamade, mais oh combien fut grande sa surprise et sa joie quand il vit le visage radieux de sa bien-aimée Houria ! Que fait-elle là ? Comment a-t-elle accédé à cette cabine ? Est-ce pour une dernière visite d’adieu?

 Houria en personne qui vient le voir ! Toute seule en plus, sans aucun garde ! Une vraie énigme de la dernière heure.

 Houria, d’habitude si réservée, se jeta alors entre les bras de son unique amour, le courageux Amazigh, la seule personne qui a défié le commandant qui n’est d’autre que son père ! Le fameux Babahoum. Oui elle est là pour le délivrer, prête à défier le monde entier pour lui y compris son propre père. Elle est prête à quitter sa famille, le navire qui l’a vue grandir ainsi que ses amis, pour une seule personne. Beauté profonde de l’amour unique.

De l’autre côté du navire, Wael le fidèle ami d’Amazigh les attend dans une embarcation de sauvetage. En 5 minutes les voilà sur une chaloupe de fortune, s’éloignant vers une destination inconnue …


Dz Du Coeur

samedi 11 mai 2013

Le bateau de la destinée 1/2



Au lever du soleil et en plein milieu d’un océan houleux, où les tempêtes et la piraterie sont monnaie courante, vogue un bateau. Un énorme navire, le plus grand de sa catégorie, battant les flots sous le nom de « Les îles », écrit en grosses lettres sur son flanc.

 «Les îles » qui est pourtant doté d’énormes potentialités à la fois techniques et humaines qui devraient lui permettre de réussir les traversés les plus pénibles, semble cependant avoir perdu son cap depuis belle lurette. Errant dans l’énormité de l’océan, plongé dans un épais brouillard qui l’empêche d’atteindre les rivages du bonheur, du progrès, de la prospérité ou encore de la liberté qui s’éloigne de jour en jour.

 Le commandant de ce navire, un homme au physique maigrichon, à la petite taille, aux traits très durs avec une chevelure grisonnante par tant d’années de mensonges et de complot, se nomme « Babahoum ». Ce dernier, malgré son incompétence ainsi que celle de son équipage et son incapacité à gouverner le navire depuis le premier lever d’ancre, s’accroche aux commandes tel un poulpe qui tient sa proie, avec une seule devise : « Moi aux commandes, ou le navire coulera ». 

Il faut savoir en effet que ce navire est en train de couler peu à peu, s’enfonçant chaque jour encore plus. Alourdit par les fuites d’eau qui l’attirent vers les profondeurs obscures de l’océan. Coulant doucement avec à son bord des passagers qui ont embarqué avec une promesse de liberté et qui se trouvent subitement prisonniers avec leur destin qui échappait à leurs mains.

 De grandes questions préoccupaient cependant leurs esprits : Doivent-ils accepter cette fin, au risque d’une mort certaine? Doivent-ils quitter le navire vers d’autres rivages éphémères en risquant la noyade ou le désenchantement ? Ou encore doivent-ils assumer un sursaut d’orgueil et tenter de prendre les commandes du navire et reprendre ainsi leur destinée en main ? De grandes questions, source de grandes angoisses ! 

 *** 

Il était là au milieu de ce beau monde de passagers, fougueux, rêveur et si réaliste à la fois avec, toujours, un petit sourire malin au coin de sa bouche. Un sourire qui illuminait son visage. Même quand ça allait mal pour lui, cela ne l’empêchait point de semer l’espoir chez tous ceux qui croisaient son chemin. Il y croyait dur comme fer que le bateau pouvait être sauvé, que le quitter vers d’autres cieux ou encore rejoindre les passagers qui se voilent la face en se rapprochant du commandant ou de son clan, n’étaient pas des solutions en soi. Il refusait de marchander ses principes, sa conscience et sa détermination. Il se nommait Amazigh et avec une seule devise : « Rien à perdre, sauf ma dignité ».

 Le jeune Amazigh, la vingtaine tout juste dépassé, décida un jour de se lancer dans un périlleux projet afin de convaincre le maximum de ses pairs de ne plus accepter ce qui est considéré comme étant leur destin inévitable. De forcer la main à la fatalité car, comme il le disait si bien, « si un jour le peuple voulait vivre, le destin devait y consentir ». 

La tâche s’avèrera cependant plus difficile que prévu entre celui qui ne se sent pas concerné en usant de son fameux « akhti rassi», et l’autre qui croit que cette situation est une fatalité avec sa phrase préférée « Allah ghaleb ».

 Malgré le brouhaha que cette initiative a provoqué, le jeune Amazigh, d’abord totalement désenchanté, choisira de garder espoir. Surtout avec le soutien moral du jeune Wael qu’on appelle « Wael el moutafaïl » ou celui de sa bien-aimée Houria. La jeune femme avait certes ses propres raisons pour ne pas partager les ambitions immédiates de Amazigh, cela ne l’empêchait nullement de l’admirer, de l’aimer et d’être convaincue en son for intérieur, que les principes de ce dernier étaient justes.

 Un jour, profitant d’une soirée de pleine lune et d’une brise fraîche qui balayait le pont du bateau, Amazigh était assis sur sa chaise, réfléchissant tranquillement aux futures actions à mener pour pousser au changement. D’un coup, brusquement, une équipe de matelots, le malmena, le menotta et l’amena aux quartiers interdits ! Quel crime avait-il commis ? Avait-il dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas ? Est-ce que l’appel à une union et à une réaction des jeunes est si dangereux pour la survie du commandant, pour que la réaction soit si rapide et si violente ? On ne le saura pas de sitôt.

A suivre ...

Dz Du Ceur

mercredi 8 mai 2013

Les événements du mont "Châanbi" en Tunisie ont ils des vises régionales ?





Ce 08 mai 2013, le site d'investigation "Nawaat" vient de publier un article très intrigant, suite à une enquête d'investigation sur les événements qui ont touchés le mont "Châanbi" où l'armée tunisienne mène un ratissage pour délogé un supposé groupe armée, mais résultat des courses, des mines qui explosent, des blessés au sein de l'armée tunisienne, mais aucun terroriste trouvé.

Voilà que cette enquête vient mettre encore du flou dans ce climat tendu, et révèle selon des sources sécuritaire Algériennes présente dans la région ouest de la Tunisie que derrière ces événement il pourra y avoir une certaine visée contre le régime Algérie, dans un plan global de déstabilisation de l'Algérie à la sauce Syrienne et qu'il y aurait même des connivences de certain responsable Tunisiens avec les terroristes ! Chose que viendra étaler encore plus des sources sécuritaires Tunisiennes qui ne comprennent pas cette situation, où ils ressentent que les terroristes au mont "Châanbi" ont toujours une longueur d'avance sur eux, et qu'il changent de place avant leur arriver en leur laissant des mines pour les accueillir !

ça sent le roussi ! A "Nawaat" il y'a des gens qui font du bon boulot d'investigation, donc une source a prendre très au sérieux, mais la lecture des événements doit se faire avec prudence !

L'histoire nous a démontré que si on veut la chute du régime Algérien ce n'est nullement pas la voie du terrorisme, cette voie est vouée à l'échec d'avance, car le peuple Algérien est vacciné contre cette vermine, donc si c'est le cas, ces gens ont une fausse lecture du cas algérien.


Les répercussions :

En Algérie, sur un point sécuritaire c'est tout à fait normal de prendre les événements en Tunisie au sérieux et même les services du renseignement ne font que leur boulot, cependant sur un point de vu politique, il y'aura encore une fois une inflation de la fameuse main étrangère que même si elle existe, elle sera utilisé pour museler encore plus la société civile et les voix d'oppositions au régime.

Cependant,  en ce qui concerne la Tunisie, c'est grave si ça se confirme qu'il y a des politiciens ou des gens dans les services de sécurité qui collaborent avec les terroristes en dépends de leurs propre armée !

Malheureusement, cette connivence n'est pas à écarter, vu le jeu du pouvoir entre l'ancien et le nouveau régime (islamiste), de même que le jeu du pouvoir entre le nouveau régime et ses alliés des émirats du golf qui sont les sponsors officiels du terrorisme international sous le slogan de la démocratie et de la liberté des peuple.

Un cas à suivre de très prêt.

Voici le lien de l'article : http://nawaat.org/portail/2013/05/08/%D8%AA%D8%AD%D9%82%D9%8A%D9%82-%D8%A7%D8%B3%D8%AA%D9%82%D8%B5%D8%A7%D8%A6%D9%8A-%D8%AC%D8%A8%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%B4%D8%B9%D8%A7%D9%86%D8%A8%D9%8A-%D8%AD%D9%82%D8%A7%D8%A6%D9%82-%D9%85%D8%B1%D8%B9/?fb_source=pubv1

Dz Du Coeur.

lundi 1 avril 2013

ENCORE ET TOUJOURS LA FAMEUSE MAIN ÉTRANGÈRE !




Vous n'avez pas marre de cet argument ? Voilà que des médias, des politiciens, ainsi que de soit disant patriotes de la nation qui crient au danger, un danger que selon eu nous vient de l’étranger, et cette fois ci d’une fameuse organisation qui est liée à la CIA via la voisine Tunisie !

La thèse :
Les faits nous dit ont, c’est une ONG sous l’intitulé de « Freedom House » où «Son objectif maintenant serait l’Algérie pour la mettre dans leur giron » par le biais du recrutement entre 200 à 350 activistes et blogueurs Algériens, ces traitres de la nation auront pour objectif selon la même source  de « travailler à déterminer les restrictions sur les libertés en Algérie et à définir les besoins sociaux de la population ainsi que se documenter sur la décennie dite « noire » et les « abus de pouvoir » durant ces années. En y combinant tout cela avec les conditions socio-économiques quelque peu difficiles des régions du sud, il est facile d’ériger une stratégie et des tactiques pour déclencher une révolte contrôlée et recomposer ensuite selon les objectifs souhaités »

Qui sont les vrais collabos ?


Ce scénario est digne des plus grands films hollywoodiens, mais disons le franchement,  son existence est probable ! Oui cette main étrangère peut exister et elle existe, Oui la CIA a ses ONG, ses méthodes et ses objectifs, mais vous ne pensez pas que les premiers ennemis de l'Algérie sont ceux qui tiennent le pouvoir en Algérie ? Sont ceux qui font dans la corruption généralisée, de l'injustice et de la dilapidation des biens publics la norme et de l'Algérie leur domaine privé ?

Les premiers ennemis de l'Algérie et des Algériens sont ceux qui divisent ce pays et qui ligotent son peuple rien que pour rester au pouvoir, ce sont ceux qui bradent notre souveraineté et nos richesses contre quelques sous !

Est-ce que vous vous êtes demandés qui reçoit les dirigeants de la CIA ainsi que les dirigeants américains en grandes pompes ? Les jeunes ? Ou bien nos patriotes dirigeants ?
L’idée n'est pas de dire que l'occident n'y est pour rien, au contraire leurs combines existe bel et bien, et on n’est pas amnésique pour oublier de si tôt les mensonges qui ont permit l’invasion d’Irak,  mais il est important aussi de dire que c'est bel et bien notre gouvernement qui est le premier allié de ces américaines, et qui leur rend le terrain si fertile aux révoltes et à quelconque ingérence.

Ras-le-bol de ce jeu, qui prend les Algériens entre deux feux, celui de la peur de l'inconnu, et de leur désir du changement qui est plus qu'impératif.


Dz Du Coeur



lundi 18 mars 2013

La peine de mort en Algérie serait elle la solution à tous les maux !?




Depuis quelques jours et après que des crimes odieux contre des enfants ont été commis, surtout pour deux d'entre eux à Constantine, la colère de la rue s'est accrue et le débat (Enfin, un semblant de débat) pour l'application de la peine de mort en Algérie est plus que jamais d'actualité.

De telles réactions peuvent être compréhensives, mais laissons nos sentiments de coté, et réfléchissons.

Les questions qui doivent se poser, est ce que la peine de mort est la SOLUTION ? contre qui et comment la peine de mort doit elle être appliquée ? Est ce que la justice ne risquera pas de se tromper et de tuer des innocents ? Qui somme nous pour décider de qui doit vivre et de qui doit mourir ? et enfin est ce que l'application de la peine de mort est elle efficace et elle n'a pas d'effets contraires ?

Faisons des comparaisons à la fois dans le temps car la dernière peine de mort en Algérie a été appliquée en 93, mais que ces actes de viols contre les enfants se sont apparut que ces dernières années, de même faisons une comparaison avec des pays qui appliquent la peine de mort, en passant des pays dit de "démocrates" comme les Etats Unis, jusqu'à des pays dit d'autoritaires comme la Chine, ou encore l'Arabie Saoudite, est ce que vous croyez que la situation dans ces pays s'est améliorée ? Est ce que vous croyez que les crimes odieux de tout genre ont baissés avec l'application de la peine de mort !? Le constat est là et il prouve que la situation ne s'est nullement améliorée, mais au contraire.

Tout cela prouve que la solution n'est point la peine de mort ! Le problème est plus profonds que ça, ce dernier est d'ordre moral, d'ordre social et j'en passe, disons le clairement, notre société est malade, notre jeunesse est frustrée et la cause n'est point la non application de la peine de mort.

Regardons un peu la réaction de la population, est ce que le fait de réagir avec une certaine violence et des débordements aujourd'hui à Constantine ne serai pas un signe que la population vit un certain marasme à la fois social, économique, l'absence de la justice et surtout un marasme politique !

Je tiens à apporter tout mon soutien aux familles des victimes, mais disons le franchement que notre problème n'est pas l'application de la peine de mort, et que la récupération des "islamistes" (Qui n'ont pas hésité à tuer des innocents et commettre des crimes odieux durant la décennie noir) n'est point à souhaiter, et qu'un changement profonds avec une mise à l'écart de cette bande de vieux incompétents qui accapare le pays depuis sont indépendance serai le début de la solution.

DZ Du Coeur.

lundi 4 mars 2013

Ennahdha : Deux faces d’une même pièce





Entre le mouvement et le parti, le religieux et le politique, entre le modéré et l’intégriste,  entre le discours local et l’international, ou bien les structures apparentes et celles de l’ombre, entre son passé et son présent, sans oublier les bavures ainsi que les combines, ou encore la dernière trouvaille qui se situe entre Jebali et Ghanouchi, ce qui nous donne l’entité qui dirige actuellement la Tunisie, Ennahdha.


La genèse d’une crise

Ces derniers jours la scène politique tunisienne a connu de graves crises, enclenché principalement suite à l’assassinat odieux de l’avocat et l’homme politique de gauche, l’un des portes étendards du front populaire, Chokri Belaïd.

En effet, suite à cet assassinat qui nous laisse se poser tant de questions, la rue Tunisienne a répondu par une mobilisation sans précédente où elle a connu son apogée le jour de l’enterrement du défunt, avec plusieurs centaine de milliers de manifestants.

La réaction d’Ennahdha qui était accusée à tord ou a raison, et il y a qu’une justice vraiment libre et indépendante qui en décidera, était assez rapide où dès le lendemain une manifestation de soutien a été organisé au niveau l’avenue, une manifestation pour soutenir la légitimité nous dis ont, cependant ce qui a surpris plus d’un c’est le volet politique de cette réaction à l’assassinat de Chokri Belaïd, où par le biais du premier ministre M. Hamadi Jebali (Nahdhaoui) qui dans un discours télévisé a proposé un remaniement ministériel pour former un gouvernement de technocrates, ceci sans l’aval même de son parti.


Héroïsme ou combine ?

Cette proposition de Jebali de former un gouvernement de technocrate a été accueilli par un niet par son parti Ennahdha, et a conduit la Tunisie à une nouvelle impasse que je qualifierai d’une impasse contrôlée, mais qui n’est pas encore résolue par le nouveau premier ministre Ali laariyedh l’ex ministre de l’intérieur qui peine à former le nouveau gouvernement.
Cet impasse est contrôlée car non seulement elle a été créée par le parti Ennahdha lui-même, mais que seul lui qui en a les clés car il contrôle l’assemblée constituante, donc le premier ministre ne peut qu’être Nahdhaoui.

Ce qui est remarquable c’est qu’après la démission de Jebali, ce dernier est apparu comme étant l’homme que la nation avait tant besoin, et l’héro qui a bravé l’interdit et les décisions de son parti pour le bien de la Tunisie.

Cependant, puisque la scène politique est un grand échiquier, permettez moi de soulevez quelques questions légitimes, On se demande bien quel est le vrai mobile de la décision de Jebali ? Est ce vraiment par amour de la Tunisie ? Qui sont les gens derrière Jebali qui lui ont assuré leurs soutiens ? Est-ce vraiment un coup de tête ? Dans ce cas est ce que Jebali ne risquait pas la fin de sa carrière politique ? Ou tout simplement cette décision et cette confrontation avec son parti était planifiée, contrôlée, et qui entre dans le cadre de la préparation d’Ennahdha aux prochaines élections ?


La redistribution des cartes

Il ne faut pas chercher midi à 14h, et disons le franchement, en politique rien ne se fait au hasard, et tous les faits disent que ce clash entre Jebali et son parti est planifié de A à Z, et entre dans un plan beaucoup plus large et à plus long terme.

En effet, si un premier ministre va à l’encontre de son parti, ce dernier devrait avoir au préalable un certain soutient, alors qui a fourni ce soutient à Jebali ? De même que dans ce cas ce dernier ce trouve irradié de son parti, mais le constat est là, car seulement après quelques jours de sa démission on a vu Jebali entrain d’embrasser chaleureusement Ghanouchi sur son franc et siégé au « conseil de la choura »  pour désigner le nouveau premier ministre !

Donc comme Jebali n’est pas aussi naïve que ça pour risquer sa carrière politique, et que Ennahdha a activé si longtemps dans l’ombre cette dernière maitrise à merveille les ficelles et les combines politiques, et puisque le gouvernement formé principalement par Ennahdha connaissait de graves crises et tant d’échec à tous les niveau, ce mouvement-parti a décidé de prendre les devants des choses, de casser l’initiative et l’élan que l’opposition et spécialement celle de gauche a prit suite à l’assassinat de Chokri Belaïd et de reprendre les choses en main en créant une problématique, dont elle avait les clés en main, mais aussi et surtout en créant un héro dont elle avait et elle aura tant besoin durant les prochaines échéances électorales.


Dz Du Coeur.



samedi 19 janvier 2013

Le web Algérien, et la prise d’otage d’IN AMENA




L’Algérie a connue ces derniers jours une agression terroriste le moins qu’on peut qualifier de spectaculaire, et de sanglante où des centaines de travailleurs Algériens et étrangers de la base de vie de BP à In-Amenas ont été fait prisonniers.

Cette attaque 
menée par un important groupe terroristes lourdement armées (32 individus) a visée le poumon de l'économie Algérienne, où le site en question qui se trouve à quelques kilomètres seulement des frontières Libyennes produit au moins 18% du gaz Algérien.

Ceci étant dit, cet évènement a poussé le web Algérien à un bouillonnement constant et a  soulever un tas de questions, tel que :


- Questions sur les terroristes :


D’où venaient ces terroristes ? D’où proviennent leurs armements ? Quels sont leurs buts ? ...

- Questions D’ordre interne et sécuritaire :

Comment cela est il possible ? Ainsi que des questions sur la manière avec laquelle cette prise d’otage était traitée par les pouvoirs locaux et sa répercussion au niveau international et médiatique.

Ce qui est remarquable c’est que la sphère du web Algérien a connue un flot très important d’informations sur ce sujet, mais qui s'est avéré bien de fois contradictoire, l’une des principales causes est le black out total imposé par les militaires, de même qu’une faiblesse dans la collecte et le traitement d’information de la part des médias traditionnels en général et électroniques en particulier.

En suivant de prêt ces évènements sur le net Algérien, on remarque qu’il y a eu une grande mobilisation des internautes, qui ont fortement soutenus l’intervention des forces spéciales qui disant le a permis de libérer 685 travailleurs algériens, 107 étrangers, de même qu’elle a éliminé 32 terroristes, mais malheureusement avec le décès de 23 otages, chose qui était inévitable.


Ce qu’on constate aussi, c’est ce sentiment d’unité face à l’adversité, face à tout ce qui est étranger, où quand les MAE tel que ceux des Etats-Unis, du Japon, ou encore de la Grande Bretagne ont critiqués la gestion Algérienne de la crise, la réponse des internautes Algériens était unanime, et qui a rejoint la position officielle que résume parfaitement ce tweet du ministère de la communication algérien : « Il n y aura ni négociation, ni chantage, ni répit dans la lutte contre le terrorisme ».



En effet, plusieurs actions ont était enclenchées tel qu’une campagne d’unification des profiles sur facebook, avec un message claire et en anglais « Don’t touch my Algeria », sans oublier des dizaines de photos et statuts de soutient claire ainsi qu’une fierté affichée, que l’Algérie puisse ditre son mot seule et sans attendre l’aval d'aucun pays.

  


Pour conclure cet article je vous laisse apprécier ce doublage du talentueux IRBAN IRBAN qui traite un sujet si sensible, avec humour et tact :



PS : On reviendra prochainement avec un article qui traite plus en profondeur cette problématique et surtout on essayera de répondre aux questions soulevaient plus haut.


DZ Du Coeur

mardi 8 janvier 2013

François Hollande à Alger, une mise en scène de toute pièce





Incroyable mais vrai ! On dirait que le gouvernement Algérien utilise « Le faux et usage du faux » comme religion ! Même quand il y a des foules c’est près fabriqué, rien n’est naturel !

Explication :

Durant le séjour de François Hollande en Algérie, son excellence Bouteflika a tenu a bien accueillir son hôte, non seulement en mettant la capitale en chantier avec des travaux d’embellissements, de repeinte des façades (Bien sûr, ce n’est nullement pour les beaux yeux des Algériens, chose qu’on aurait salué), mais aussi en lui offrant des cadeaux de grandes valeurs digne des grands empereurs !

L’hôte de son excellence et excusez moi du peu, a reçu comme cadeau la clé de la capitale, deux chevaux de pur sang,  sans oublier la remise d’un diplôme de docteur honoris causa de l’université de Tlemcen.


Vidéo de François hollande recevant la clé de la capitale :




Ceci n’est pas tout, la bonneté de notre excellence bien aimé est sans égale, notre protecteur a tenu à réserver un accueil spécial à son homologue qui ne l’est que par le nom, en lui offrant une chanson écrite spécialement pour lui et le comble qui est chanté par d’innocents enfants, sans oublier un bain de foule que François Hollande rêverait d’en avoir même en France !  

 
Vidéo de la chanson :





Un bain de foule fabriqué de toute pièce :



Pour que ce bain de foule soit réussi, des milliers de travailleurs du secteur public ont eu le droit a des congés pour applaudir le passage de Bouteflika et de Hollande, on peut même lire sur une note interne de la société algérienne de l’électricité et du gaz ce qui suit : « Il est demandé à tous les responsables des directions de Sonelgaz de libérer leurs personnels et ce pour leurs permettre de se rendre sur le parcours du cortège présidentiel ». Ceci pour la date du mercredi 19 décembre 2012 ainsi que le jeudi 20 décembre.

On est en 2013 mais les pratiques de ce régime de vieillards sans fierté ni orgueil, nous laisse paraître qu'on est en l'an - 132  près-indépendance ! 

Dz Du Coeur.



dimanche 6 janvier 2013

L’envie d’écrire





"Ce n'est pas d'hier qu'on abuse de la parole ou de l'écriture pour l'extermination de la pensée."
Léon Léon Bloy Selon

L’une de ses définitions l’écriture n’est que la représentation de la pensée grâce à des signes, qui sont l’alphabet. 

Mais je me demande bien pourquoi cette envie pressante d’écrire ? Pourquoi ce besoin de rédaction ?

Comme réponse très personnelle, je dirai qu’écrire est une façon de partager avec les lecteurs, les compatriotes ou encore les terriens (Sous l’hypothèse que les extra-terrestres ne nous lisent pas, bien sûr !) des avis, des expériences, du vécu ou encore de l’information mais toujours de mon point de vu, et en n’étant pas journaliste de même que la neutralité n’est aucunement mon point fort, je dirai qu’écrire est aussi une façon de participer aux débats et d’influencer du moins qu’on peut dans ce monde numérisé où on baigne dans un flot continu de nouvelles informations, sans pourvoir pour autant rendre le feed back, ce qui peut créer un sentiment de frustration. 

Ecrire c’est aussi et surtout une façon d’exister, de dire que le citoyen lambda a aussi un avis ! De même si on décide d’écrire, on commencera par s’exercer, et en se cherchant un style et surtout des sujets de prédilection, on se trouvera assez rapidement attiré par des sujets qui nous touchent, ou qui représentent nos centres d’intérêts, mais par expérience je dirai que quand on écrit par notre cœur, que quand le sujet traité nous est cher, c’est là où on réussira à toucher le lecteur, ce qui veut tout simplement dire qu’on a réussi notre écrit. 

Bref, vu que c’est une nouvelle année, et que je n’ai nullement voulu la commencer par un article qui traite de la politique surtout dans ce climat morose, j’ai voulu vous dire mes raisons d’écrire. 

Alors gardons la positive attitude et écrivons, partageons et disons haut et fort notre point de vu et défendons nos valeurs et nos avis. 

Dz Du Cœur.