mercredi 18 juillet 2012

Ramadhan, cher ramadhan





Comme chaque année le mois sacré de ramadhan nous revient avec ses joies, sa piété et son charme, mais aussi avec ses anomalies et ses difficultés.

En effet, à quelques jours de ce mois sacré les discussions ne tournent que sur ce sujet, en oubliant souvent ses biens faits et ses valeurs qui sont le partage, la foi, la bonneté, tout en se fixant sur ce qui ne va pas.

Comme est de coutume, durant ce mois de piété on aura à faire à une augmentation vertigineuse des prix des produits alimentaires, que ce soient fruits et légumes ou encore autre viandes, etc. Toute fois avec les mêmes assurances de nos gouvernants de la disponibilité de ces produits sur le marché et le contrôle des prix mais qui seront comme accoutumé sans aucun effet sur les bourses des ménages.

Passant cette folie des prix, l’autre sujet qui fait débat chaque année est le jour du début du carême, et sur ce point les avis divergent  entre calcules des associations d’astronomies, les calcules politiciennes, où suivre tout bêtement l’Arabie Saoudite, en oubliant presque que le début de ce mois se fera en scrutant le ciel à la recherche du croissant de lune durant ce qu'on appelle la journée du doute.

A défaut d’un consensus entre les différents pays musulmans, chacun de ces derniers chantera comme bon lui semble en affichant notre divergence même sur le jour du début de ce mois sacré ainsi que le jours de la fête de l’aïd (le jour de la rupture du jeûne), qu’a mon avis doit être unifié pour tous les pays musulmans en usant des calcules et des méthodes scientifiques, le coran n’a-t-il pas commencé pas le mot « Ikraâ » (lis) !? En nous demandant la recherche du savoir, Alors faisant bon usage ! Mais bon pour l’instant cela reste purement de la magie du rêve.

Malgré toutes les anomalies et les difficultés que nous rencontrons durant ce mois, qu’ils soient dû aux défis à relever et aux enseignements que nous devons en tirer, ou de nos propres visses et notre avidité humaine, ce mois nous revient toujours avec son charme et sa 'baraka' (sortes de chance exceptionnelle), avec ses restos et couffins de ramadhan pour les plus démunis qui peuvent manger à leur faim, où les associations de jeunes et moins jeunes qui activeront plus que jamais à rendre la joie aux malades et autres nécessiteux, avec sa magie exceptionnelle où les différents membres de la même famille se retrouvent autour de la même table pour la rupture du jeûne, ou dans les mosquées pour effectuer les différentes prières ou « kiyam ellayl » (sorte de veillée de nuit, où les fidèles feront des prières durant une bonne partie de la nuit en lisant des versets coraniques), ou tout simplement au tour des séries télévisés ou même aux différents cafés.

Cher Ramadhan, toi aux valeurs si nobles de partage et de piété, toi qui nous reviens chaque années avec ta ‘Baraka’, saches que tu restes un mois si cher à nos cœurs, soit le bienvenu.

Je vous souhaite un très bon ramadhan, ou bien comme on dit chez nous « Saha ramdankoum »

Dz Du Cœur.

lundi 9 juillet 2012

L'Algérie de l'ingratitude ?



Ingratitude un mot qui n'a jamais porté aussi bien son sens pour décrire la situation que les gardes communaux sont entrain de vivre !.

En effet, aujourd'hui le 09 juillet 2012 tout au long de l'autoroute menant vers birklhadem en provenance de Blida on a assisté à un spectacle désolant voir honteux qui est de voir des centaines de garde communaux qui sont mit à l'oubliette et qui tentent de récupérer leur dû et leurs dignités en marchant vers une destination qui reste inconnu pour l'instant, mais encore plus loin on assiste un bouchon de circulation plus qu'à la normale, cela est dû à une très forte présence des forces antiémeutes dépassant facilement les 40 véhicules !

Ceci dit, le rapprochement entre les deux cas est vite fait, et cela me pousse à me demander est ce que c'est le sort réservé à ceux qui ont rendu service à la nation !? Est ce qu'on a droit à traité les gardes communaux comme de vulgaires émeutiers !? Est ce que les barbus qui ont mit le pays à feu et à sang ont le droit d'être récompensé pour être descendu du maquis le couteau sous la gorge, tout en sanctionnant ceux qui ont toujours restés fidèles au peuple algérien !? Est cela la logique de ce système !?.

Cela me pousse à conclure que l’Algérie de Bouteflika, celle qui se dit digne et prospère, est devenu une Algérie ingrate et amnésique ! Ces gardes communaux qui ont risqués leurs vies durant les années noirs sont rejetés comme des bons à rien par ce système qui récompense les bourreaux par ce qu'on appelle la réconciliation nationale, tout en sanctionnant les victimes qui ont défendus la nation contre la horde terroriste.

Mais où va ma pauvre Algérie !? ... 

DZ Du Coeur