samedi 24 mars 2012

Sanctionner l’abstention serait elle la seule solution au régime actuel ?

Comme tout le monde le sait, la préoccupation actuelle du pouvoir c’est comment se légitimer ? Comment assurer  le changement dans la continuité ?

Pour répondre a ces deux questions le pouvoir a une seule solution, faire des élections législatives de 2012 une réussite en s’assurant un taux de participation important, donc tout naturellement sa phobie actuelle est l’abstention !

Le casse tête serait comment éviter cette abstention qui a les vertus / méfais (tout dépends comment et avec qui on se place) d’affaiblir ce régime qui a confisqué l’indépendance de l’Algérie et des Algériens depuis maintenant presque 50 ans.

Après tant de tentatives pour mobiliser les algériens au tour de ces élections, qui sont de première vue sans résultats probants, on peut citer en exemple les sorties d’hommes politiques et même celle du chef de l’ETAT qui a appelé les Algériens à voter massivement en qualifiant ces élection d’historiques ! , la création de dizaines de nouveaux micro-partis satellitaires au pouvoir, l’agitation du spectre de l’islamisme et le retour des actes de terrorismes, la compagne médiatique de la part de l’ENTV et les journaux de service, sans oublier la fameuse compagne par SMS qui a harcelé la population en lui rappelant que le vote est un devoir de citoyen, en oubliant bien évidemment de préciser que les autorités ont aussi des devoirs envers ces mêmes citoyens qui sont malheureusement bafoués, et la liste de ces outils reste non exhaustive.

Comme aucune de ces mesures ne semble porter ses fruits, voila qu’un autre larbin de service en la personne de M. Farouk Ksentini le président de la " Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme " (ne vous laissez pas berner par le nom de la commission, car comme on dit, l’habille ne fait pas le moine, n’est ce pas !?)  appelle a rendre le vote obligatoire, par une loi.

En déclarant : « des dispositions légales et réglementaires doivent être prises pour que le vote devienne obligatoire pour tous les électeurs, même si on vote blanc » il continu par affirmer qu’il « faudrait que les votants soient obligés de déterminer leur propre destin et ne plus parler de mobilisation à chaque scrutin. Cela devrait être obligatoire comme l'est la scolarité dans notre Constitution ».

Je serai bien tenter de croire aux biens fondés de la proposition de M. Farouk Ksentini, mais si c'était dans un autres contexte bien sûr ! Voila que mon esprit critique me pousse à me poser deux questions :

Comment se fait il que le système n’a pu convaincre la population de l’importance de ces échéances électorales avec tous ses appareilles de propagande et larbins de services !?

La fracture entre la population et ce régime serait elle aussi importante pour que tout discours, toute approche pour convaincre la population est vouée à l’échec !?

J’invite les vrais décideurs de notre pays à chercher la réponse pour ces deux questions et pourquoi pas rectifier le tire ! Malgré que je sais d’avance que c’est de l’ordre de l’utopique.

DZ du Coeur

lundi 19 mars 2012

Elections législatives de 2012 : De la corruption légalisée

Dans mon pays, au pays de mes ancêtres tout est devenu permis, tout ou presque tout est légalisé, on nous promet d'élections législatives qualifiées d’historique, on les compare même avec notre jour d'indépendance, on nous harcèle pour y participer et tous les moyens sont bons pour éviter l’abstention, mais la dernière sortie de Moussa Touati le SG du parti FNA vient confirmer a quoi on se doutait, ces déclaration confirme qu’en Algérie même la corruption est légalisée.

En effet, dans la dernière sortie de Moussa Touati le secrétaire général du FNA, ce dernier déclare dans une interview au journal de langue arabe « Echourouk » que pour se présenter à la députation il faut tout simplement payer ! Oui payer une somme d’argent selon des tarifs qui sont comprises entre 100 et 500 millions de centimes ! 

Choquant, tout simplement c’est choquant, révoltant même, car la différence entre le militantisme et le mercantilisme est grande, le FNA est allait loin très loin en mettant même en place un barème qui ne peut en aucun cas être justifié.

Voila messieurs, pour tous les militants d’une Algérie meilleur ou plutôt pour vos intérêts meilleurs, les tarifs sont comme suit :
·         Les wilayas qui ont entre 5 et 6 sièges le prix est à 100 millions.
·          Les wilayas qui ont entre 7 et 8 sièges le prix est à 150 millions.
·         Les wilayas qui ont entre 9 et 10 sièges le prix est à 200 millions.
·         Les wilayas qui ont entre 11 et 12 sièges le prix est à 250 millions.
·         Les wilayas qui ont entre 13 et 14 sièges le prix est à 300 millions.
·         Les wilayas qui ont entre 15 et 16 sièges le prix est à 350 millions.
·         Les wilayas qui ont entre 18 et 19 sièges le prix est à 400 millions.
·         Les wilayas ayants 37 siège le prix est à 500 millions.

Il faut noter que le secrétaire général du FNA a bien sûr précisé que cet argent : «n’ira pas dans sa poche mais dans les caisses du parti afin d’éviter que celui-ci ne devienne une passerelle, surtout que l’Etat n’accorde plus d’aide financière pour la campagne électorale»

Mais peu importe, cet argent n’est pas un don de la part de généreux donateurs, mais c’est bel et bien une vente de places aux plus offrants sur les listes électorales et cela n’a qu’un seul adjectif qui va avec, cela s’appel purement et simplement de la CORRUPTION et cette dernière même si vous cherchez a la justifier ou à la légaliser elle reste condamnable par la justice.

Foutaise, rien que des foutaises, dans ce pays des merveilles tout est devenu faisable, même la corruption est légalisée !

Ne comptez surtout pas sur moi afin de participer a votre carnaval ce 10 mai, seul mot d’ordre est l’abstention rien d'autre que de l'abstention afin de mettre fin a cette mascarade qui a assez durée.

DZ du coeur

vendredi 9 mars 2012

Les liaisons dangereuses de Rached Ghannouchi

On apprend du livre de Roland Jacquard  ‘Au nom d’Oussama Ben Laden’ paru chez l’éditeur Jean Picollec en 2001, que le leader d’Ennahdha Rached Ghannouchi aurait eu des relations très étroites avec l’ex parti islamiste algérien le FIS (extrémiste), qui a conduit l’Algérie à ce qu’on appelle la décennie noir et a fait des centaines de milliers de victimes d’innocents civils.

En effet, Bien que Ennahdha estime être plus proche de l’AKP turc que de l’ex parti algérien interdit le FISRached Ghannouchi qui était en exile à Alger en 1990 aurait en personne rédigé la plate forme électorale du FIS pour les élections municipales algériennes de 1990.

Plus grave encore, c’est Ennahdha qui a aidé le FIS à rencontrer ses bailleurs de fonds dans les monarchies des pays du golf, exactement en Arabie Saoudite, nous éclaire l’auteur qui est très informé sur ce point et Selon un conseiller des Nations-Unies en matière de terrorisme : « en 1990 et 1991, Ennahda a envoyé de nombreux cadres en Algérie pour aider les militants du FIS dans leur campagne électorale ».

Dz Du Coeur

vendredi 2 mars 2012

Le chemin vers le militantisme ?

Ce poste est un essai qui a pour but de raconter, et d'expliquer, comment on peut basculer de l'indifférence au militantisme (Sans prétention aucune de ma part d'être un militant, avec toute la lourdeur que ce mot a comme sens).

On ne né pas militant, on ne né pas opposant, ni pour ni contre le pouvoir, mais au fur et a mesure qu'on grandit, qu'on mûrit on peut avoir des avis, des penchants, être plus actif dans la société, ne pas subir les informations mes les analyser a notre façon, et tout cela dépend de l'environnement où on a grandit, et des près requis de chacun.

La différence entre les hommes ne se fait pas au niveau de la richesse matérielle qu'ils possèdent, car cela comme tout autre bien est périssable et on ne va pas l'emporté avec nous dans notre tombe, mais ce qui fait la différence et la grandeur des hommes c'est d'avoir une cause juste pour qui se battre, avoir des idées pour qui nous serons prêt a se sacrifier, de ne pas se soumettre à la loi du plus fort et s'attendre au changement miraculeux.

Le fait de ne pas faire parti d'une famille militante, ni engagé en politique, n'est pas une fatalité, mais j'avoue que l'éducation qu'on reçoit nous permet d'avoir les filtres nécessaires, ce qui nous permettra de gagner en maturité et de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous dit et de faire la part des choses, ni de succomber à la machine d'abrutissement qui est devenu notre système éducatif et les différents outils de propagande, qu'ils soient audio-visuels ou écrits.

En effet, l'apprentissage du débat, de la critique, et de l'analyse se fait en s'exerçant, en échangeant les idées et même en se trompant, car après tout et on le dit très bien: " il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ".

Bref, on grandit en menant des expériences, en testant, en essayant mais après il faut en tirer les conclusions qui s'imposent, selon les préoccupations de chacun d'entre nous.

Le chemin que j'ai choisi, il se résume en une simple conclusion que j'ai tiré après un certain processus c'est que "Le régime actuel doit changer", et qu'il faut s'engager dans cette voie avec les moyens qu'on a.

Cette conclusion petite de termes, mais grande de conséquences, vient suite a une expérience que j'ai eu en participant à l'organisation des élections présidentielle algérienne de 2009 qui a vu Bouteflika l'emporter  pour la 3ème fois avec plus de 70% de taux de participation.

Un taux inimaginable en connaissant les Algériens, en plus cette élection vient couronner une violation de la constitution qui limitait les mandats présidentielles à 2 seulement, on va dire que c'était le premier électro choque.

Après cet évènement, l'année 2011 qui restera une année historique, et qui a vu le soulèvement de beaucoup de peuples et le renversement de tant de dictateurs, cette même année a connu les émeutes de janvier en Algérie qui ont été qualifier par nos illustres dirigeants des "émeutes de l'huile et du sucre" ce qui veut dire tout simplement que le régime veut "cacher le soleil avec le tamis" et considère la population comme de simples tubes digestifs.

En effet, très vite les émeutes ont été contrôlé par une injection de la rente pétrolière et la majorité silencieuse est resté passive car elle avait encore les souvenirs de la décennie noire en tête et elle a espéré comme moi d'ailleurs, qu'un changement d'en haut est toujours faisable, et qu'une dernière chance est à donner a ce régime, mais voilà, le constat est que ces espérances ont vite étaient balayés par la malhonnêteté du régime qui a procédé à des réformes purement administratives qui lui assureront sa survie et rien d'autre, en muselant encore plus la société civile et en empêchant toute organisation de cette dernière.

Ce constat amère ma fait ressentir comme une grande partie des algériens un sentiment de "trahison" qui reste plus dure a avaler que leurs baïonnettes et m'a poussé a une simple conclusion qui est : " Ce régime qui a pratiqué la dictature, la manipulation et autres actes ignobles pendant 50 ans d'indépendance, ne peut en aucun cas devenir du jour au lendemain démocrate".

Donc on peut le dire sans détour, notre situation, la situation de notre patrie ne peut changer que s'il y a une prise de conscience d'une majorité de notre jeune population, qu'il faut organiser, et mobiliser afin d'atteindre un seul but, qui est un changement radical, pacifique et qui répond aux aspirations du peuple.

Alors commençons par un simple exercice, celui d'une abstention généralisé, forte et active.

DZ DU COEUR