vendredi 2 mars 2012

Le chemin vers le militantisme ?

Ce poste est un essai qui a pour but de raconter, et d'expliquer, comment on peut basculer de l'indifférence au militantisme (Sans prétention aucune de ma part d'être un militant, avec toute la lourdeur que ce mot a comme sens).

On ne né pas militant, on ne né pas opposant, ni pour ni contre le pouvoir, mais au fur et a mesure qu'on grandit, qu'on mûrit on peut avoir des avis, des penchants, être plus actif dans la société, ne pas subir les informations mes les analyser a notre façon, et tout cela dépend de l'environnement où on a grandit, et des près requis de chacun.

La différence entre les hommes ne se fait pas au niveau de la richesse matérielle qu'ils possèdent, car cela comme tout autre bien est périssable et on ne va pas l'emporté avec nous dans notre tombe, mais ce qui fait la différence et la grandeur des hommes c'est d'avoir une cause juste pour qui se battre, avoir des idées pour qui nous serons prêt a se sacrifier, de ne pas se soumettre à la loi du plus fort et s'attendre au changement miraculeux.

Le fait de ne pas faire parti d'une famille militante, ni engagé en politique, n'est pas une fatalité, mais j'avoue que l'éducation qu'on reçoit nous permet d'avoir les filtres nécessaires, ce qui nous permettra de gagner en maturité et de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous dit et de faire la part des choses, ni de succomber à la machine d'abrutissement qui est devenu notre système éducatif et les différents outils de propagande, qu'ils soient audio-visuels ou écrits.

En effet, l'apprentissage du débat, de la critique, et de l'analyse se fait en s'exerçant, en échangeant les idées et même en se trompant, car après tout et on le dit très bien: " il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ".

Bref, on grandit en menant des expériences, en testant, en essayant mais après il faut en tirer les conclusions qui s'imposent, selon les préoccupations de chacun d'entre nous.

Le chemin que j'ai choisi, il se résume en une simple conclusion que j'ai tiré après un certain processus c'est que "Le régime actuel doit changer", et qu'il faut s'engager dans cette voie avec les moyens qu'on a.

Cette conclusion petite de termes, mais grande de conséquences, vient suite a une expérience que j'ai eu en participant à l'organisation des élections présidentielle algérienne de 2009 qui a vu Bouteflika l'emporter  pour la 3ème fois avec plus de 70% de taux de participation.

Un taux inimaginable en connaissant les Algériens, en plus cette élection vient couronner une violation de la constitution qui limitait les mandats présidentielles à 2 seulement, on va dire que c'était le premier électro choque.

Après cet évènement, l'année 2011 qui restera une année historique, et qui a vu le soulèvement de beaucoup de peuples et le renversement de tant de dictateurs, cette même année a connu les émeutes de janvier en Algérie qui ont été qualifier par nos illustres dirigeants des "émeutes de l'huile et du sucre" ce qui veut dire tout simplement que le régime veut "cacher le soleil avec le tamis" et considère la population comme de simples tubes digestifs.

En effet, très vite les émeutes ont été contrôlé par une injection de la rente pétrolière et la majorité silencieuse est resté passive car elle avait encore les souvenirs de la décennie noire en tête et elle a espéré comme moi d'ailleurs, qu'un changement d'en haut est toujours faisable, et qu'une dernière chance est à donner a ce régime, mais voilà, le constat est que ces espérances ont vite étaient balayés par la malhonnêteté du régime qui a procédé à des réformes purement administratives qui lui assureront sa survie et rien d'autre, en muselant encore plus la société civile et en empêchant toute organisation de cette dernière.

Ce constat amère ma fait ressentir comme une grande partie des algériens un sentiment de "trahison" qui reste plus dure a avaler que leurs baïonnettes et m'a poussé a une simple conclusion qui est : " Ce régime qui a pratiqué la dictature, la manipulation et autres actes ignobles pendant 50 ans d'indépendance, ne peut en aucun cas devenir du jour au lendemain démocrate".

Donc on peut le dire sans détour, notre situation, la situation de notre patrie ne peut changer que s'il y a une prise de conscience d'une majorité de notre jeune population, qu'il faut organiser, et mobiliser afin d'atteindre un seul but, qui est un changement radical, pacifique et qui répond aux aspirations du peuple.

Alors commençons par un simple exercice, celui d'une abstention généralisé, forte et active.

DZ DU COEUR

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